Lorsque Charles prononce cette phrase, il n’a que trois ans et vient de conduire son premier kart sur le circuit géré par le père de Jules Bianchi. Dix ans plus tard, c’est Jules lui-même, devenu un ami proche, qui convainc Nicolas Todt d’assister à la dernière course de Charles pour voir de dont il est capable.
Et il ne sera pas déçu : Charles sait que son avenir dépend de la Monaco Kart Cup KF3. Malgré un problème moteur l’obligeant à partir dernier, il fait valoir ses talents sous la pluie et remporte une incroyable remontée. Quelques jours plus tard, à Genève, il arrive en costume-cravate pour signer son premier contrat avec Nicolas Todt : « Il m’a dit qu’aucun pilote ne s’était jamais présenté habillé comme ça ».